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 Nathalie, réincarnation d'Athéna

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Nathalie, réincarnation d'Athéna Empty
MessageSujet: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna EmptyVen 15 Oct 2010 - 22:28

Nom : Nathalie, mais appelez-moi Nath' =)


Age : 14 ans


Date de naissance : 10 février


Armure : Armure d'Athéna


Pays d'Origine : France


Lieu d'entraînement : euh... on vas dire que j'habitais près du deltroit de Gilbraltar ^^'



Caractéristiques physiques :

=> Non, je ne suis pas un modèle de la féminité, je suis juste moi =) Grande, j'ai la chance d'avoir de belles proportions. A vrai dire, mon IMC est plus que tout à fait acceptable, mais je ne suis pas aussi fine que certaines filles.

=> Mon visage est plutôt rond. Toutes ses lignes sont arrondies, le nez y comprit. J'ai le teint mi-mate et mes joues pleines me donnent souvent bonne mine. Je ne dirais pas que j'ai un coup de taureau, mais c'est vrai qu'il est plus épais que je ne le voudrais.

=> Si mon opinion sur ma silhouette et mon visage varie beaucoup en fonction de mon humeur, je reconnais que je suis très fière de mes cheveux. Ils sont longs, si longs qu'ils atteignent facilement le bas de mes reins alors qu'ils sont tressés. Ils sont également incroyablement lisses. Je dois avoir une surcharge de gènes, je ne sais pas, un truc dans le genre. Le meilleur reste tout de même leur couleur : ils sont violet. Pas vraiment d'un violet sombre, ténébreux, ils tirent plutôt vers le mauve, un mauve lumineux, accentué par leurs reflets rosés.

=> En revanche, ma "surcharge de gènes" a un peu débordé sur mes autres caractéristiques : j'ai également les des grands yeux violets. Bien qu'ils soient légèrement plus sombres, ils me mangent une bonne partie du visage. C'est assez bizarre, toutes les personnes que je connais ont les yeux bruns, noisette, bleu ou vert, voir gris... Bon, okay, je connais quelqu'un qui a les yeux jaunes. Ah non tiens, deux personnes...


Caractéristiques morales :

=> La question piège ^^' C'est trop dur de parler de soi avec justesse !

=> Je t'ai dis que je ne suis pas un top modèle extra maigre, je ne suis pas le modèle de la parfaite fille féminine un peu coincée non plus. Loin d'être pour autant une camioneuse, je n'hésite pas à mettre la main à la pâte et je ne rougis ou pleure pas à tout bout de champs. Arrêtez avec vos préjugés les mecs ! Des chevaliers, hommes ou femmes, restent des compagnons d'armes, et je crois qu'aucun d'entre eux voudrait être épargné alors que ses compagnons se font tuer. Ne te méprend pas : je sais m'arrêter dans la lutte pour la parité homme/femme. Ces dernières restent souvent plus fragile, et avant d'arriver à leur faire comprendre qu'elles sont aussi fortes que les hommes, je n'apprécie ni les goujats ni les... "séducteurs".

=> C'est vrai, je suis assez colérique, mais je déteste la violence inutile. Malgré mon naturel, je sais utiliser la diplomatie. Je me bat non seulement pour la Paix sur cette Terre, mais aussi pour l'égalité, à tous les niveaux. Lorsque des humains meurent, je ressens un onfinie tristesse, et tiens absolument à empécher une rédicidive. Tuer me répugne, mais je n'hésite pas à me battre pour mon but. J'espère juste ne pas semer la mort sur mon chemin. Semer l'Amour est tellement plus beau... mais tellement plus difficile.

=> Au fait : mon expérience le confirme, il n'est vraiment pas simple de se battre en robe longue / talon haut !



Histoire :

- Cédric ! Hugo ! Saraï ! Attendez-moiiii !
Nathalie serra un peu plus mon sac de course contre sa poitrine et s'élança pour rejoindre ses amis. Dans les rues du petit village de Taïko, elle évitait avec aisance les habitants qui se pressaient jusqu'au marché. Le soleil brillait haut dans le ciel d'après-midi, et dans l'air flottait les embrums de l'Océan proche apportés par la brise légère.
- Allez, dépèche-toi, Nath' ! Il faut apporter les courses à l'orphelinat ! fit Sarah avec un grand sourire.
- Faut bien qu'elle flâne le long des stand, celle-là, taquina Hugo en ébouriffant les cheveux de la Nath' en question.
- Z'êtes pas drôle !! Tu t'arrêtes bien devant le stand de vodka ! railla celle-ci
- Il est russe, c'est normal, pouffa Sarah. Pfiou, ils sont lourds ses sacs.
- Tu veux que je porte le tien ? demanda Cédric.
- Non merci, j'me débrouille.
- Bon, on a un programme pour le reste de l'après-midi ?
- Vous croyez vraiment que la mono de l'orphelinat nous laissera sortir ?
- Mmmmm en théorie, c'est dimanche, notre jour de repos, je te signale.
- Comme nous sommes sur une île, je propose la plage. Ca fait un bout de temps qu'on n'y est pas allé !
- Bonne idée ! Ca me manque !
- Ok, Cédric ? On les coule toutes !
- Essaye toujours ! criai-je en s'appuyant sur les épaules d'Hugo.
La joyeuse bande continua sa route en riant.

=> C'était le soir. Quatres adolescents étaient alongés sur la plage, assistant à un magnifique coucher de soleil. Tout l'horizon était baigné d'une lumière rouge sang, tandis que perçaient parmis le ciel mauve les premières étoiles. Ils attendirent longuement avant que la voute céleste ne se couvre de la mirade de constellations coutumière. Ils les regardèrent longtemps en silence.
- Ce qu'elles sont belles... murmura Cédric.
- Bah, pas de quoi s'extasier, ce sont juste des points lumineux, fit Hugo, l'air blasé.
- Des points lumineux, peut-être, mais ils ont tant de choses à nous raconter... chuchota Sarah, admirative.
- Ha ha ! Arrête, tu vas pas me dire que tu crois à ces vielles légendes grecques quand même ? ria Hugo en s'allongeant dans le sable.
- Rigole pas ! La mythologie n'est peut être pas vrai, mais elle existe depuis des millénaires et elle a toujours autant de chose à nous apprendre !
- Je suis d'accord avec toi. Il y a plusieurs histoires derrière ses étoile, mais les Grecs ont vraiment inventé la plus passionnante. T'en pense quoi, Nath ?
- ...
- Youhou Nath' ?!
- Hein quoi ?
- Tu pensais à quoi ?
- J'me disais qu'on avait de la chance.
- De la chance ? releva Hugo.
- Oui. Nous habitons un monde merveilleux, où l'infini cotoie le minuscule, et nous sommes là, tous les quatres, ensemble.
- On dirait que les étoiles veillent sur nous.
- C'est exactement ce que j'allais dire, Sarah.
- Bon, moi je rentre, z'êtes trop philosophique pour moi, dit Hugo en se levant.
- T'as raison, il se fait tard, admis Cédric en le suivant. Vous v'nez, les filles ?
- Partez devant, on vous rejoint, fis Sarah.
- D'accord.
Les jeunes demoiselles restèrent là encore un bout de temps, une demi-heure. Puis Sarah commença à frisonner. Nathalie la regarda : brune, beaucoup mate qu'elle, si svelte, elle dégageait une force incommensurable. Elle était si forte et fragile à la fois. Si forte car elle avait traversé bien des épreuves tout en gardant sa joie de vivre, si fragile car une de plus risquerait de la faire tomber. La fille aux cheveux violets retira son pull pour le lui mettre sur les épaules : la brune était déjà malade, l'autre se dit qu'elle tiendrait bien le coup face à la morsure de l'air frais du soir. De toute façon, à coeur vaillant, rien d'impossible !
- Je retourne à l'orphelinat. Tu viens ?
- Non, je vais rester la encore un peu, murmura Nathalie sans quitter la Voie Lactée des yeux. Garde mon pull.
Sarah avait l'habitude de l'état second dans lequel les étoiles plongeait son amie, et elle partit sans rien dire. L'autre restait là, allongée dans le sable, face à l'Océan et aux constellations. Elle aimait réciter ces dernières, imaginant et re-imaginant leurs histoires cachées, berçée par le ressac des vagues. Elle triturait sans cesse le collier qu'elle portait depuis sa plus tendre enfance, une sorte de croissant d'or couché. Le vent du large secouait doucement ses cheveux étranges.

=> Soudain, un cri perça l'air. Nathalie sauta sur ses pieds, tous ses sens en alerte. Elle attrapa son sac et s'élança fièvreusement vers la route au bords de la plage, sans prendre le temps de remettre mss sandales. Msn coeur battait à la chamade. Sarah ! Cedric ! Hugo ! Un frisson couru le long de son dos. Elle avait un mauvais présentiment. Elle couru tout le long du chemin, pénétrant dans le village tranquille. Un second cri retentit. Elle bifurqua sur la gauche, et déboula dans une petite ruelle. Là, gisant près d'un mur, elle aperçu une forme : Sarah ! Nathalie s'approcha d'elle, tremblant un peu, lorsqu'elle marcha dans quelque chose de visqueux et de chaud. Quand elle baissa les yeux, elle vit une flaque poisseuse. Elle s'agenouilla près de son amie.
- SARAH !!!
C'était une flaque de sang.

=> Nathalie sentit son coeur s'emballer frénétiquement. Elle prit son amie dans ses bras.
- Sarah! Sarah!!
- Nath'... murmura celle-ci.
- Chut, ne t'inquiète pas. Tout va bien. Tu vas voir, je vais appeller les secours, et demain on ira au marché après les cours, comme d'habitude.... balbutia-t-elle maladroitement.
- Nath'... Il est là....
- Qui, ça, Sara ? Qui c'est, il ?
Aussitôt sortit de derrière les poubelles un homme. Il était grand, habillé sobrement, et surtout, inconnu. Elle leva les yeux vers lui, et lui dit, suppliante :
- Je vous en pris, allez cherchez du secours ! Elle est blessée !
C'est alors que l'homme brandi une épée, comme celle que l'on pourrait utiliser à l'escrime, longue, dangereuse. Couverte de sang. Nathalie avait compris, et serrait instinctivement Saraï contre elle pour tenter de la protéger. Pas eu le temps de penser.
- Crève, gamine.

=> Le coup ne vint pas. Lorque Nathalie ouvrit les yeux, Cédric se tenait devant elle. Il était armé d'un baton, et avait paré le coup de l'homme.
- Mais qu'est-ce que tu fou là, toi ? Dégage ! cracha l'inconnu.
- Je ne vous connais pas, mais derrière moi, il y a une fille qui a besoin de secours urgents. Vous avez intérêt à partir tout de suite.
- La juive ? ricana l'homme. Et ça veut dire quoi, ça ?
- Que tu vas méchamment déguster si tu vire pas d'ici tout de suite, sale raciste ! fis Hugo derrière l'homme.
- On est deux contre toi, plus la demoiselle derrière nous qui ne se laisse pas faire. Tu es seul, alors on va être gentil. On ne te veut pas de mal.
- J'ai pas à obéir aux ordes de mioches comme vous.
Aussitôt, il attaqua. Il visait Cédric au ventre. Il n'avait pas le temps d'éviter. Nathalie sentit son coeur s'emballer une fois de plus. Pas eu le temps de penser.

- ESPECE DE... hurla Hugo en se jettant sur l'inconnu.
Un terrible corps à corps s'engagea entre eux avant que l'homme ai atteint sa cible. Cédric resta un instant indécis, puis, voyant que son ami se défendait, se rapprocha des fille.
- Elle va bien ?
- Je... je sais pas... fit la fille aux cheveux violets, paralysée par l'apréhension, les yeux fixés sur les combattants.
- Nath' ! Nath' !! Regarde moi ! insista Cédric en prenant le visage de la fille entre ses mains, l'enfermant dans l'univers de son regard aux couleurs changeante de la mer. Ne t'inquiète pas pour Hugo. Il va s'en sortir. Mais Sarah à besoin de nous. D'accord ?
- D'accord.
- Bon, je crois qu'elle est blessée au ventre, faut pas la déplacer. On va appeller les secours et...
- AAAAAAH !
- HUGO ! hurlèrent en même temps Cédric et Nathalie.
Leur ami venait de s'effondrer, le visage en sang.
- Nath', va le chercher ! Je m'occupe de l'autre ! fis Cédric en se jetant sur l'homme.
Pas eu le temps de penser. La fille se leva et contourna le combat pour rejoindre son ami à terre. Elle le redressa, l'épaula, et le mena jusqu'au mur où elle l'adossa. Elle arracha un morceau du T-shirt du garçon, et essuya le sang comme elle put, avant bander le cou d'Hugo. En arrivant au visage, sa main serra le carré de tissu jusqu'à ce que ses phallanges blanchissent : son ami avait l'oeil droit crevé.
- Laisse moi... Faut qu'je l'aide... marmona Hugo en se réveillant.
- Nan, tu restes là. T'es blessé.
- C'est rien.
- Tu restes ici, j'ai dit !
Hugo se tut. En général, Nathalie était assez tolérente, mais elle savait être autoritaire quand il le fallait. Puis le garçon se révanouit.

=> Soudain, Cédric s'effondra. L'inconnu ressortit son épée écarlate de la pointrine sanguinolente. Une immense douleur poignarda le coeur de la jeune fille. Elle attira contre elle Cédric, posant sa tête sur ses genoux. L'inconnu s'approcha, l'air menaçant. Puis il s'arrêta. Il prenait son temps, comme le chat joue avec la souris qu'il a attrapé avant de l'achever. Nathalie regardait mes amis inconscient autour d'elle, puis l'homme. Pas eu le temps de penser. Elle allait mourir, et elle ne pouvait rien faire pour ses amis.

=> Si, elle avait le temps de penser, justement. Elle pouvait faire quelque chose. Elle pouvait essayer. Nathalie balaya d'un revers de volonté l'état second dans lequel elle se trouvais. C'était la première fois qu'elle était autant en colère. Soudain, quelque chose se brisa en elle. Elle ne ressentit aucune douleur, au contraire, une chaleur bienfensante se répendit dans son corps. Elle posa délicatement la tête de Cédric, et se leva. Elle ne ressentai plus la moinde parcelle de cette peur qui l'avait bloquée quelques minutes avant. Elle avait 12 ans, était orpeline, avait ses amis, ses amours et ses emmerdes, et ce n'était pas un type comme celui-là qui allait tout détruire. Guidé par la douce lumière qui brillait désormais en elle, la jeune fille fit quelques pas et dévisagea l'homme. Celui-ci planta son regard dans les yeux violets et déterminés.
- Vous ne les toucherez pas.
- Pardon ?
- Allez vous-en.
- Et pourquoi ? ricana-t-il.
- Allez vous-en. S'il vous plaît.
- C'est ça. Et crève !!
L'homme fit décrire une grande parabole rapide à son épée. Au dernier instant, il arrêta sa lâme, troublé. Cette fille... Une telle assurance se dégageait maintenant d'elle ! Pourtant, quelques secondes avant, cette mioche était pétrifié, collé bien sagement au mur. Alors, pourquoi elle se tenait maintenant si droite, si déterminée qu'elle en arrivait à le surprendre ? A... l'arrêter ? Pourquoi il avait l'impression que la toucher serait un sacrilège ? Non ! Une sala gamine ne pouvait pas l'arrêter, lui ! Il leva son épée d'un geste rageur, puis l'abbatit sur la jeune fille. Celle-ci se baissa, glissa sous la lame et se placa derrière l'homme.
- Allez vous-en.
- Non !
Il se retouna, voulant la décapiter d'une parabole meurtrière. Elle l'accompagna dans son mouvement, et lui envoya son poing dans son plexus solaire. Il en eut le souffle coupé, et posa un genoux à terre. Elle lui donna un vif coup du tranchant de la main, le projettant à terre. Elle s'assit sur lui, et lui tordit le bras dans le dos. Il cria de douleur.
- S'il vous plaît... allez vous-en.
Il sortit de sa gaine un coutelas, et tenta de la poignarder. Bon sang ! Comment cette fillette pouvait-elle bouger aussi vite ? De son côté, Nathalie remarqua la lame couverte d'écarlate, et aurait sentit sa colère monter encore d'un cran, si ce fut été possible : c'était avec ça qu'il avait blessé des adolescents désarmés ? Malheureusement pour lui, il n'était pas dans un bonne posture et maladroit de la main gauche. La jeune fille sauta sur ses pieds, et le toisa de toute sa hauteur. Il se releva à son tour. La fixa. La fillette, elle semblait... briller. Elle luisait. Ou plutôt, un halo doré émanait d'elle. Il sentit la panique l'envahir, se retourna et pris ses jambes à son cou. Nathalie sourit, puis s'effondra. Avant de plonger dans l'inconscience, elle entendit une voix murmurer dans son âme.
- Ainsi c'est toi...

=> Lorsque Nathalie se réveilla, elle était dans un chambre d'hôpital. Bizarre... Hugo et Cédric étaient assis à son chevet. Le premier était avachi sur le dossier de sa chaise, et regardait le mur en face. Au travers de sa miriade de mèches blondes, on pouvait appercevoir un bandeau de pansement qu'il portait sur l'oeil droit. L'autre avait posé sa tête sur ses mains jointes, et regardaient les pieds du lit. Il était torse-nu -Nathalie eu d'ailleurs le souffle coupé en redécouvrant ses abdos si parfaits- mais son torse et son épaule étaient bandés. Tous deux semblaient profondément triste. La jeune fille remua légèrement. Aussitôt, les garçons s'animèrent : ils échangèrent un regard, et se penchèrent sur le lit.
- Nath' ?
- Oui c'est moi, murmura-t-elle, anéantie.
- Comment tu te sens ?
- Plutôt bien. Pourquoi ça ?
Ils échangèrent un regard perplexe.
- Euh... Nath' ? Tu as été poignardé, rappelle-toi...
- Ah bon ? fit-elle en passant sa main sur son ventre, qu'elle décrouvrit bandé lui aussi.
- Ben, juste après que Cédric ne soit...
- Ah bas j'ai rien sentis. Et vous, ça va ?
- Mmmm, comme après avoir été transpersé de part en part par une épée.
- Cédric.
- Je m'en remettrais.
- Et toi, Hugo ? Ton oeil ? fit-elle, inquiète.
- Mon oeil et mon cou guériront.
- Ben cool, les gars ! Et Sarah ? Elle dort encore ?
Un lourd silence s'abattit sur la salle. Hugo se leva, et alla s'adosser au mur. Cédric lui jeta un coup d'oeil, puis s'assit sur le lit.
- Nath'... Sarah est morte.

=> Elle pleurait. Blottie dans les bras des garçons, frappant contre les murs ou roulée en boule dans mon lit, elle pleurait. Plus jamais. Plus jamais elle ne laisserait mourir les êtres qui lui étaient cher. Plus jamais personne ne disparaîtrait comme ça. Plus jamais elle ne laisserait faire ça. Promesse.

=> Un homme entra dans la salle d'hôpital. Nathalie leva les yeux de son livre. Le nouveau venu était grand et bien proportionné. Ses cheveux ailes de corbeau n'arrivaient pas à masqué ses yeux jaune fauve. Il était plutôt jeune, dans la force de la jeunesse. Une aura calme et bienveillante émannait de lui. Ce n'était ni un infirmier ni un doctor ou encore moins un orphelin. De toute façon, personne ne lui rendait vraiment visite, sauf Cédric et Hugo, eux aussi internés.
- Bonjour. Je m'appelle Ruijin. Puis-je m'assoir ?
- J'vous en prie, fit l'ado en designant le pied de son lit.
- Merci. Nathalie, je suis désolée pour se qui s'est passée, pour votre amie.
- Beaucoup de gens sont désolé, ces temps-ci, marmona-t-elle, méfiante.
- Je viens vous parler à propos de votre réaction face au danger.
- Vous êtes psycologue ?
- Non.
- Vous faîtes quoi alors ?
- Vous en voulez à cet homme ?
- Il a tué Sarah. Bien sûr que je lui en veut.
- Pourquoi l'avez-vous laissé s'enfuir ?
- Ben, il l'a tuée, mais ce type doit vraiment avoir eu un gros problème pour tomber si bas dans le racisme. Que faîtes-vous dans la vie ?
- Un voisin a assité à toute la scène. J'aimerais m'assurer de quelque chose.
- Oui ?
Le silence se fit.
- Nathalie, avez-vous déjà entendu parler d'Athéna ?
Ces mots éveillèrent en la jeune fille quelque chose, et cette chose semblait être heureuse.
- La déesse grecque ? Bien sûr. Pourquoi cette question ?
Au fur et à mesure que Nathalie prononçait ces mots, elle sentait un écho palpiter en elle avec de plus en plus de force.
- Parce que vous êtes Athéna, Nathalie.
La main du garçon effleura doucement le front de la jeune fille, et elle sentit son esprit s'envoler.

=> Une immense pelouse verdoyante s'étalait en pente douce jusqu'à un ruisseau qui chantait entre les pierres. Une miriade de petites fleurs la parait d'une multitude de couleur, en accord parfait avec le bleu du ciel. Si on levait la tête, aucun obstacle ne troublait l'exploration de la voute céleste : on semblait être entre terre et ciel, perdu sur un bout de terre infini. Sur la droite, un vieux temple à moitié écroulé semblait tenir tête au temps. Nathalie restait plantée là, ébahie. Cet endroit, si calme et si merveilleux... Serait le Paradis ? Ou, mieux encore, -elle n'osait l'espérer- les Champs Elysée ?

=> Nathalie tourna la tête, comme avertie par un sixième sens, puis se figea. Un miroir ? Ici ? En effet, son reflet la regardait avec bienveillance. Elle le détailla. Elle fronca les sourcils : un petit rien, elle n'arrivait pas à savoir lequel, la troublait dans l'expression de son image... Pourtant, c'était bien elle : une jeune fille, même silhouette, même cheveux violets, même yeux indigo. Pourquoi diable portait-elle une robe immaculée ? Soudain, un détail la frappa : son reflet tenait un septre ! Un superbe spetre d'or, surmonté d'un croissant d'or couché... Prise d'un doute furieux, Nathalie porta la main à son cou : son collier n'y était plus ! Plus aucun doute : elle avait devant elle son sosis.
- Bonjour, fit finallement celui-ci. Comment t'apelles-tu ?
- Bonjour. Je m'appelle Nath', Nathalie.
- Nathalie, c'est bien ça...
- Et vous, qui êtes-vous ?
- On m'appelle Athéna.
- Comme la déesse grecque ?
L'autre laissa échapper un petit rire cristallin, sans aucune trace d'ironie mais... bienveillant.
- Je suis la véritable Athéna. Je sais que cela peut te sembler étrange, mais nous autres, dieux grecques, existont réellement. Les Océans sont gouvernés par Podéidon, les cieux pas Zeus et enfin les Enfers par Hades. La Terre est sous ma protection. Ou plutôt devrais-je dire... sous notre protection.
- Sous... notre... protection ? fit Nathalie, spectique.
- Je me réincarne parfois sur Terre lorsque celle-ci a réellement besoin de mon aide, lors d'une attaque d'un autre dieu par exemple. Chaque fois, une humaine m'aide dans ma tache. Grace à notre colaboration, nous pouvons aider cette planète. Aujourd'hui... c'est toi.
- Moi ? Et vous êtes une... déesse ?
Soudain, une douceur chaleur emplit l'air, pareille à celle qui s'était déversée en Nathalie dans cette ruelle sombre. Une aura doré enveloppait son interloctrice.
- Le cosmos, fit simplement l'étrange jeune fille.
Nathalie était fascinée. C'était si nouveau et familier à la fois pour elle. Un concentré d'énergie. Dangereux. Destructeur. Mais infiniment bienveillant.
- Je ne te crois toujours pas, dit-elle pourtant.
Le tutoiment s'était installé, naturel.
- Tu penses que je ne suis qu'un délire de ton esprit, n'est-ce pas ?
- Non. C'est juste que... je ne suis pas un héros ! Tu t'es trompé de personne, je ne peux pas être ton receptacle !
Athéna sourit.
- C'est étrange... Chaque fois, les humaine qui ont été élue me disent exactement la même phrase. Pourtant, regarde : depuis la nuit des temps, elles arrivent à maintenir la Paix sur Terre.
- Avec ton aide.
- C'est moi qui ait besoin de vous.
L'humaine la regarda en silence.
- Tu va prendre possession de mon corps ?
- Avec ton accord généralement. Nous serons deux esprit dans un seul corps. Je ne prendrai sa direction sur une longue durée qu'exeptionnellement, en période de guerre.
- Nous sommes seules face aux autres dieux ?
- Non. De jeunes gens nous protégeront, enfin, protégeront notre envellope charnelle. Ils combattent à nos côtés. Ce sont les Chevaliers, chacun protégé par une constellation.
- Les constellations... L'homme qui est entré dans ma chambre en est un ?
- Oui.
- Je vais devoir partir.
- Oui.
- Longtemps ?
- Toute ta vie sûrement. Tu es la réincarnation d'Athéna, fit la déesse d'un air désolée.
Elle savait les immenses sacrifices qu'elle demandait à ses réceptacles. Elle partageait au fil de leur vie leurs envie,s leurs pensées et leurs actes, et, chaque fois, elle ressentait la même peine qu'elles lorsque, Chevalier ou non, elles devaient quitter leurs amis. Par sa faute.
- Prends le temps de réfléchir, fit-elle néanmois. Je te laisserais seule dans ta tête, tu as besoin d'assimiler.
Athéna leva légèrement son sceptre, et celui-ci nimba de lumière toute la plaine.

=> Nathalie s'était réveillée dans la chambre d'hôpital, comme si elle ne l'avait jamais quittée. Le curieux visiteur était parti. Les infirmière ne connaissaient pas son nom. Elle ne parla pas de cette rencontre extraordinaire à Cédric et à Hugo. Il l'aurait prise pour une folle. Eux, de leur côté, ne se doutaient de rien : leur amie était aussi naturelle que d'habitude, c'était à peine si l'on sentait le voile secret de la mort de Sarah avait fait tomber sur ses épaules. Ils se consolèrent comme ils purent, et encore ils n'avait jamais réussi. Ils étaient finallement sortit de l'hôpital quelques semaines plus tard, et avait repris leur vie quotidienne. L'orphelinat, le bahut, le marché, les sorties à la plage... La nature humaine reprit ses droits, et les trois amis redevinrent aussi joyeux que depuis leur plus tendre enfance. Seule, Nathalie se rappellait encore de la visite de cet homme mystérieux, et de la rencontre avec elle-même qui l'avait suivie. Elle n'aurait jamais pu l'oublier. Elle savait qu'un jour elle devrait partir, et profitait au maximum de Taïko, son village. Les jours, les mois passèrent. Elle attendait. Son collier d'enfance, son croissant d'or, était là pour lui témoigner chaque jour de son destin.

=> Nathalie shouta de toute ses forces dans le ballon. Une fois de plus, Hugo l'arrêta sans problème.
- Allez fillette, c'est pas comme ça que tu vas me marquer un but ! fit-t-il en lui rendant la balle.
- Non, mais comme ça oui ! fit Cédric.
Son amie lui avait fait la passe, et, surprennant le blond, il avait fait un magnifique poteau rentrant.
- ZUUUUUT ! C'est de la TRICHE !- Non, c'est du foot, répliqua malicieusement l'attaquant.
La jeune fille sourit : elle reconnaissait bien là ces potes ! L'un impulsif et combattif, l'autre fair-play et tout en finesse. Elle inspira un grande bouffée d'air estival et s'assit sur un banc du parc : le foot à trois n'est pas très constructif ! Hugo récupéra la balle et se mit à faire des jonggles : Cédric, quand à lui, s'amusait à commenter gentillement ceux-ci. Le parc était plutôt passant, et un homme vint s'assoir à côté d'elle. Elle poussa son sac avec un sourir polie, mais arrêta soudain son geste : cet homme ! La jeune fille fronca les sourcils : où l'avait-elle vu ? Fouillant dans sa mémoire, elle remonta petit à petit le temps. Enfin, elle attrapa au vol un souvenir, et tout lui revint en mémoire : ce jour-là, il y avait deux ans, à l'hôpital, c'était lui ! Il avait légèrement changé depuis : de nombreuses cicatrices estalifait son corps.
- Bonjour. Je m'appelle Ruijin.
- Bonjour, souffla la jeune fille.
Un silence, puis :
- Je pense que vous n'avez rien à apprendre de moi.
- Vous pouvez me tutoyer, Mademoiselle.
- Alors faîtes de même et appeller moi Nath'.
- Je ne puis me permettre que Nathalie. Tutoyer la réincarnation d'Athéna m'est également impossible.
La fille aux cheveux violets ne tiqua pas. L'homme était bien assez fin pour noter ce détail.
- Vous êtes ?
- Tutoyez-moi, s'il vous plaît.
- Bon, tu es ?
- Le Chevalier d'or de la Vierge.
- Le Chevalier d'or ?
- Nous vous expliquerons au Sanctuaire en Grèce.
Le silence se fit.
- Aujourd'hui ? fit-elle.
- Non. Lorsque vous le voudrez, même s'il faudrait que vous choisissiez un jour avant la fin de la semaine.
- D'accord. Quand me parlera-t-elle ?
L'homme marque une légère surprise, presque indétectable.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Ce n'est pas grave. Où est-ce que je pourrais v... te trouver ?
- Appelez-moi simplement.
- Okay. A bientôt alors, Ruijin.
- Au revoir.
L'homme partit. Nathalie entendait ses amis rire, à quelques mètres d'elle.

=> Nathalie était assis sur son petit lit éclairé de lune. Autour d'elle, les autres filles de l'orphelinat dormaient.
- Athéna ? murmura-t-elle.
Une silhouette diaphane apparut soudain près d'elle. La déesse s'assit sur le lit.
- Tu peux parler normalement. Nous sommes dans une bulle télépathique.
L'humaine hésita.
- Elles... ne risquent pas de te voir si elle se réveillaient ? fit-elle en désignant les orphelines.
- Non, tu es la seule qui puisse me voir et me parler.
- Normal, je suis ton réceptacle.

Les deux jeunes filles se turent.
- Ruijin est venu me voir aujourd'hui.
- Je sais, j'étais là.
- Comment ça ?
- Je suis toi. Même si je ne me manifeste pas, je vois, entends, touche, goute et sens comme toi. Ce sera pareil pour toi lorsque je me prendrais le contrôle de notre corps.
- Okay. Au fait, c'est quoi, un Chevalier d'or ?
- Je ne sais pas. Une partie de ma mémoire est effacée lors de chacune de mes réincarnations, comme tout les dieux. Je crois qu'il s'agit des Chevalier les plus puissants, mais je ne suis pas sûre.
- Comme aux JO ? Il doit aussi y avoir Argent et Bronze alors.
- Possible.

Le silence se fit, autant qu'on puissent parler de silence en télépathie.
- Tu es donc prête ?
- Oui. Maintenant, il faut en parler aux garçons. Tu sais de qui je parle ?
- Bien sûr.
- Alors, ô grande déesse, ton avis sur les fréquentations de ton réceptacle ?
- Ils sont très sympatique, Nathalie. Tu as de la chance d'avoir des amis aussi précieux.
- Athéna, appelle-moi Nath'.
- Si ça te fait plaisir... Nath'.

Elles rirents. Enfin... télépathiquement.

=> Les garçons ne en questions n'avait tout d'abors pas voulu croire leur amie. Et, pour la première fois, Athéna pris possession du corps de Nathalie. Elle n'avait théoriquement pas le droit, mais, justement, c'était de la théorie. La déesse refusait absolument que son amie parte pour le Sanctuaire an laissant à ses amis la certitude qu'elle était folle. L'humaine ne trouva pas ausssi désagréable l'exercice, contrairement à ce qu'elle attendait. A vrai dire, par rapport à sa situtation habituelle, la seule différence était qu'elle ne contrôlait pas son corps ni ses paroles. Par contre, elle ne se génait pas pour discuter allègrement avec Athéna en parallèle de la discution de celle-ci ! Cédric et Hugo furent finallement convaincu. Lorsque Nathalie reprit le contrôle de son être, ils l'écoutèrent patiemment. Elle pleura. Les quitter l'emplissait de tristesse, mais elle devait defendre les valeurs qui lui étaient chère. En plus, elle les aiderait nettement mieux en tant qu'Athéna. En protégeant la Terre des invasions déétiques, c'est eux qu'elle protégeait. La promesse qu'elle s'était faîte il y avait deux ans de cela avait enfin prit tout son sens pour elle. Elle devait y aller. Hugo voulu d'abords l'en empécher, mais Cedric lui signala que vu le caractère de leur amie, elle irait de toute façon. Il valait mieux l'encourager que lui donner des remords. Les garçons passèrent chacun un bras autours des épaules de la jeune fille, comme ils avaient l'habitude de le faire. Ce fut seulement lorsqu'ils furent seul que les garçons versent les premières larmes de la longue série qui allait suivre.

=>
- Nath' ?
- Oui c'est moi !
- Tu n'es pas obligée d'y aller, tu sais.
Nathalie tourna la tête vers Cédric. Ils étaient tous deux assis sur la jetée. Le garçon regardait droit devant lui, ses cheveux verts flottant au vent.
- Je sais. Mais je le veux. C'est la voie que j'ai choisi.
- Tu as pensé à ce que Hugo et moi on pouvait ressentir en te voyant partir ?
- Cédric...
Le silence s'abatit sur les adolescents. La fille ne savait plus quoi dire. Ils avait déjà discuter sur le sujet
- Nath' ?
- Oui ?
- Je crois que je t'aime.
Cédric rougit, puis se leva, et s'éloigna en marchant. Nathalie resta bouche bée. Cédric... Que ressentait-elle pour lui ? Pourquoi se déclarait-il maintenant ? Elle resta un moment pensive, puis esquissa un mouvement pour aller le rejoindre.
- Mademoiselle ?
La jeune fille se retourna. Ruijin. Il était à l'heure. Athéna lui avait fixé rendez-vous par télépathie pour signer les papiers d'adoption.
- Bonjour, Ruijin. Je... je suis désolée, je dois... parler à...
- Je vous prie de m'excuser, mais il me semble que la directrice de l'orphelinat n'aime pas les retardataires.
Nathalie soupira : elle lui avait elle-même récisé ce détail.
- S'il te plait, juste quelque minutes.
- Je suis désolé. Vous le verrez après.
Il commença à avancer, et la jeune fille n'eu d'autre choix que de le suivre. Au coin de la rue, une main puissante l'attrapa par le bras et l'attira contre le mur.
- Nath', je ne veux pas que tu y ailles, souffla Hugo.
- Hugo, t'es pas marrant ! La dirlo va me tirer les oreilles si je suis en retard.
- Tu ne seras en retard nulle part. Tu reste ici, dit le garçon, implaçable, l'enfermant en posant sa deuxième main sur le mur, de l'autre côté de la jeune fille.
- Hugo, je dois y aller. Laisse-moi passer, s'il te plait. Tout se passera bien.
- C'est ça. Tu resteras ici, et en vie.
- En vie ?
- Tu crois qu'en même pas que Poséidon et compagnie vont se contenter d'attaquer la Terre ? Tu es le seul rempart qui les empèchent de la conquérir, c'est toi qu'il viseront.
- Ca sonne Cedric. Il a raisonné, tu as deviner que quelque chose le tracassait, et tu l'a obligé à parler.
- Oui.
- Hugo, ne m'oblige pas à passer par la force. Tu sais que si j'augmente mon cosmos, tu devras te pousser.
- Mais pourquoi tu veux courrir au suicide ?!
- Mais je te l'ai déjà dit, zut !! Laisse-moi ! Pourquoi tu ne veux pas me laisser passer ??!!
- Mais je t'aime, putain !!!
Nathalie cessa de se débattre. Elle fixa Hugo dans ses yeux bleux barréx de mèches blondes. Celui-ci la fixait également. Tout doucement, il s'approcha d'elle. Leur visage finirent à quelques centimètres. Ils se fixaient toujours. Puis finalement, Hugo l'embrassa. Elle se sentit totalement désorientée, perdue dans le flot d'émotion qui arrivait. Lorsque leur lèvre se quittèrent, elle abandonna. Leur bouche se rejoignirent avec passion. Quand se fut finit, Hugo baissa la tête. Il sembla hésiter un instant, puis il laissa tomber une de ses mains le long de son corps. Nathalie se faufila hors de l'étreinte. Soudain, son regard croisa des yeux bleu Océan, un touffe de cheveux vertes, un visage angélique. Cédric se retourna, et s'éloigna en marchant. Son coeur se serra. Qu'avait-elle fait ?

=>
- Dépéchez-vous, s'il vous plaît, objecta Ruijin quand il vit enfin arriver Nathalie à l'orphelinat.
- J'ai eu quelque...
- Ne dites rien, cela ne me conserne pas.
La jeune éprouva un élan de gratitude envers le chevalier. Ils se rendirent ensemble dans le bureux de la directrice. Pendant l'entretien, l'adolescente n'écoutait absolument pas, trop préoccupées par toutes ces petites choses trop importantes qui se bousculaient dans sa tête.
- Athéna ?
- Oui Nathalie ?
- Nath'.
- Pardon, Nath'.

La déesse diaphane, debout près d'elle lui sourit. Son spectre capta un rayon de lumière et miroita doucement.
- T'en penses quoi ? Je veux dire, à propos des mecs ? Qu'est-ce que je devrais faire maintenant ?
- Tu n'en aime aucun, n'est-ce pas ?

- T'es dans ma cervelle, p'tite déesse, tu devrais le savoir, fit-elle avec un sourire.
- Non, je ne partage pas tes pensées.
- Ben je suis totalement perdue. Je ne sais absolument pas quoi leur dire, mais je ne peux tout de même pas partir au Sanctuaire comme ça ! Je ne les reverrais jamais après...
- Tu les reverras, ne t'inquiète pas.
- Mouais. Cédric a raison.
- Oui. Mais jamais encore une réincarnation ne s'ai faîte tuée.
- Pas encore... fit la jeune fille d'un air maussade. Bref, je fais quoi alors ?
- Dis leur la vérité : ils t'aiment parce que tu reste toi même en toute circonstance, je suis bien placée pour le savoir.
- Mais... et si j'en aimais un ? hasarda précotionneusement l'humaine. Lui déclarer ma flamme puis partir pour la Grece ne serait-il pas sadique ?
- Ca, c'est à toi d'en décider.
Nathalie fut busquement tirée de sa rêverie par un bruit de chaise. La directrice ainsi qe Ruijin s'était levé : elle fit de même.
- Eh bien, Nathalie, je te souhaite le maximum de bonheur dans ta nouvelle famille. Il s'agit d'une dure épreuve, mais je suis persuadée que tu sauras de montrer parfaitement à la hauteur, récita-t-elle en lui tendant la main.
Si seulement cette grande et respectable dame savait de quoi elle parlait ! Pourtant, Nathalie avait conscience de devoir affronter la pire des épreuves : le regard de Cédric.

=> La jeune fille aux cheveux violets racompagna Ruijin à l'entrée du bâtiment.
- Nous partons après-demain, Mademoiselle, fit l'homme.
- Après-demain !
- Je sais que vous avez à faire ici, mais le Sanctuaire à besoin de vous.
- Je comprends...
Le chevalier la quitta. Nathalie, rappellée par son destin, monta dans son dortoir préparer sa valise. Elle avait tellement de choses, de souvenirs à prendre ! Elle plia ses maigres vêtements, enveloppa soigneusement ses quelques livres, rangea lentement les albums photos qu'elle avait commencé à remplir depuis ce jour, il y avait deux ans de cela . Enfin, elle entreprit de rassembler tous les portes-bonheurs qui s'étalait sur son bureau. Le cadre photo pelucheux offert par Sarah, une boite ouvragée donnée par Cédric, une ENORME peluche porte-clé dont Hugo lui avait fait cadeaux parce qu'elle perdait toujours ses cléfs, un collier très moche mais tellement drôle porter lors d'un mémoirable mardi-gras, une bougie en forme d'ours blanche, une pierre ramassé sur le chemin de la falaise, une fiole de sable de sa plage préférée, un bracelet de perle donné par sa vendeuse préférér du marché... Elle eut soudain envie de laisser un souvenir d'elle aux garçons. Mias aujourd'hui, on était samedi ! Un sourire au lèvre, elle attrapa son sac et partit dans les rues de Taïko.

=> C'était le soir. Nathalie était seule dans le dortoir, assise à son bureau bien vide. Devant elle, du papier de soie, des styoles, du bolduc et un peu de créativité. Soudain, elle entendis un bruit de pas dans la grande chambre. Elle cacha précipitament son secret sous un cahier, et se retourna. Cédric et Huga la dévisageaient, en silence. Le coeur de la jeune fille se serra : voulaient-ils qu'elle tranche ici, comme ça, devant l'un et l'autre ? Ils se regardèrent un instant en silence.
- Nous avons parlé à la directrice, fit Cédric. Nous pouvons dormir ensemble ce soir.
- QUOI ?!
Mon ami devint tout rouge.
- Non enfin, ce n'est pas ce que je voulais dire... Nous avons carte blanche : passer la nuit dehors, avoir une chambre pour nous seul avec TROIS lits... On fait ce qu'on veut, quoi.
- C'est cool ! Z'avez géré, les copains !
Le silence s'installa de nouveau. Nathalie tapait le sol avec la pointe de son pied, comme il lui arrivait de le faire lorsqu'elle était nerveuse. La chape sourde qui s'était abattie sur la salle n'était dérangée que par ce petit tap, tap, tap, tap, tap... Finalement, Hugo prit la parole.
- Bon, on va pas gacher nos derniers jours ensemble. T'as envie d'aller où ?
- C'est vrai ! Chez Boubou ?
Le visage de la jeune fille s'ilumina.
- Tous chez Boubou !

=> Chez Boubou, leur bar préféré. Il était situé sur une petite place de Taïko, donc on pouvait compter sur la table de ping-pong, le mini terrain de football-handball et celui de basket, bref, toutes les insallations typiques. Les matchs plus ou moins réglementaires entre habitués étaient arrosés de bière, et, l'alcool aidant, les paris et encouragements allaient bon train. D'énormes enceintes cerclaient la place et passaient les derniers tubes à plein régime. Derrière le talus brodant un côté de la place, un champs de fleurs immense offrait une vu magnifique sur le coucher de soleil. Hugo se buvait ses traditionnelles vodkas, Cédric des bières toute simples. Nathalie se contentait de carburer au Coca. Finir bourrée alors qu'elle ne supportait pas l'alcool, très peu pour elle ! Cela ne l'empechait pas de jouer, bien au contraire. Elle promettait d'être l'une des seuls à marcher droit minuit passé ! Bon, ok, elle se faisait dégommer quand même. N'empèche que pour le taux de rigolade, perdre ou gagner, quelle importance ?

=> Les adolescents rentrèrent aux alentours de deux heures du matin : Nathalie n'avait jamais été une couche-très-tard, ou très-tôt, cela dépend du point de vue. Leur chambre exeptionnelle était situé au rez-de-chaussée. Ils y déboulèrent en riant, comme ivre de bonne humeur. Après un mini-fight, ils s'entassèrent tous sur un petit lit. Une bonne partie de la nuit défila encore comme cela, avachi les uns sur les autres, à se raconter des anecdotes à mourir de rire. Puis enfin, le silence revint, perfide. Les amis, soudainement dégrisés, se regardaient en silence. La jeune fille se blottie dans les bras de des garçons, et ils restèrent là, tous les trois et si seuls au monde. Quelques larmes coulèrent même. Nathalie s'endormi dans cette position, et les deux autres n'osèrent pas bouger de toute la nuit. Cédric tomba dans le sommeil lui aussi, assis comme cela. Seul, Hugo les regardait tout les deux. Il les regardait dormir, il regardait leur visage paisible, leur sourire d'ange ensorcelé, et, pour la première fois deuis bien longtemps, il pleura réellement, de ces larmes cachée au fin fond du coeur.

=> Nathalie se réveilla le lendemain matin, roulée en boule sur le lit. On avait posé une couverture sur ses épaules. Elle s'assit, et retint le tissu qui glissait. La chambre était totalement vide. La fenètre grande ouverte laissait entrer le soleil matinal, dont les rayon venait la caresser. Elle pouvait entendre le chant des oiseaux et l'agitation de la rue. La jeune fille eu l'envie d'appeler Athéna, mais soudain la porte grinca et Cedric entra.
- Ah, tu t'es réveillée ! Bien dormi ?
- Plutôt bien, merci. J'ai dormi longtemps ?
- Non, il est seulement 10h30.
Le garçon lui tendit un chocolat chaud, le petit déjeuner préféré de son amie. C'était une tasse que Hugo et lui lui avait offert, sa préférée. Ensuite, il s'assit sur une chaise à côte du lit.
- Hugo est là ?
- Il est partit au marché pour l'intendante. Il devrait revenir d'une minute à l'autre.
- Nath', tu es seule avec lui : profite en !
- T'es marrant, p'tite déesse, j'y pense, j'y pense ! Je cherche le moyen de... de... d'introduire le sujet !
- Plus tu réfléchis, plus ce sera dur.

- Oh et zut, je me jette à l'eau ! Cédric...
- Oui ?
- Il faut que je te parle.
L'autre afficha un mine inquiète, et s'assit sur le lit.
- Tu as un problème ?
- N... non, fis la fille en rougissant. Mais... J... Je suis désolée pour hier.
Le garçon ne parut pas comprendre, rosit légèrement, puis tenta de masquer son trouble. Il sourit à son amie d'un air bienveillant.
- Ce n'est pas grave, tu fais ce que tu veux.
- Non, Cédric, je n'ai pas le droit de te faire de mal.
Son ami rougit de plus belle. Nathalie le regarda. Les mots qu'elle allait prononcer lui déchiraient la gorge, mais elle n'avait pas le droit de les ravaler.
- Et je...
- Salut tout le monde !
Hugo venait d'entrer. Lorsqu'il remarqua les mines graves de ses amis, il s'assit sur la chaise vacante, toute sa bonne humeur aillant laissé place à une concentration sans faille.
- Quelque chose ne va pas ?
- Hugo, Cédric, il faut qu'on parle.
Et elle leur dit.

=> Cédric se contenta de baisser la tête, Hugo se leva fébrilement. Le premier faisait son possible pour garder son calme, mais il avait juste envie de disparaître sous terre, le coeur en miette. Depuis leur première rencontre, il l'aimait, depuis qu'ils étaient enfants : chaque jour il avait voulu l'aider à s'épanouir, l'aider à être parfaitement heureuse, avec ou sans lui. Pourtant, il avait toujours gardé un infime espoir, celui qui venait de s'envoler. Le blond, lui, ne réfléchissait pas. Il donna seulement un grand coup de poing dans le mur, avant de rester ainsi, bras tendu, prostré. Nathalie enfin, fixait les volutes fumants de sa tasse. Elle se haissait de leur faire autant de mal. Pourtant, elle n'avait pas le droit de leur cacher la vérité. Ses doigts se crispèrent sur sa tasse. Zut ! Habitée par Athéna ou non, elle restait juste une ado de 14 ans ! Juste une fillette de 14 ans... Finallement, Hugo sorti comme une furie. Nathalie avait pourtant eu le temps d'apperçevoir ses larmes essuyées rageusement. Les soeur jumelles de celle qui gouttaient sur les mains de Cédric...

=> Au grand étonnement de la jeune fille, les deux garçons cachèrent leur désespoir durant tout le reste de la journée. Elle faisait de son mieux pour suivre leur exemple, mais elle n'arrivait pas à se pardonner des les avoir blessés. Elle qui partait "défendre la terre et protéger l'Humanité" est incapable de le faire pour ses deux meilleurs amis ! Enfin, vint le moment du départ. C'était le coucher su soleil, sur le quai du port. Ruijin attendait sur le pont du bateau. Nathalie était là, face à Cédric et Hugo. Chacun tenait chacun dans leur main une statuette, mélangeant verre et coquillage. La spécialité de leur amie. Miracle d'Athéna, les artefacts brillaient d'un douce lumière dorée. Les deux sculptures formaient à force de coubes épurée une huître s'ouvrant sur sa perle de diamant : le symbole de leur amitié. La nacre est le moyen utilisé par le coquillage pour se protéger d'une impurté, et ne peut dire que leur amitié était partie sur de bonnes bases... Pourtant, à 14 ans, rien ne pourrait plus briser la beauté et la force de leur relation, à l'instar d'une perle de diamant.
- Et ben voila... On y est, fit la jeune fille, gênée.
- Ouais. On y est, reprit Hugo.
- Tu vas nous manquer, tu sais.
- J'espère bien ! lança la jeune fille avant d'éclater de rire.
- T'es bête !
Une fois que le fou rire fut calmé, Nathalie reprit, hésitante :
- Cédric ?
- Oui ?
- Hugo ?
- Oui ?
- Vous allez me manquer aussi. On s'écrira, hein ?
- Ah ouais ? A quelle adresse ?
- Miss Violette, rue de la Princesse ratée, quartier du Sanctuaire, à Trifoullis-les-Oies !
- Nathalie ! fit Cédric en riant.
- Bah, il parrait qu'il y a un village pas loin. De toute façon... Moi, je connais votre adresse.
- C'est toujours la tienne, tu sais.
- Eh ouais, t'as intérêt à revenir quand t'aura fini de jouer les princesses diney ! Tu croyais quand même pas te débarrasser de nous comme ça ??!
Nous partîmes dans un grand éclat de rire.

=> L'île s'éloignait à l'horizon. Accoudée au bastinguage, Nathalie la regardait devenir îlot, tache, point, puis souvenir.
- Athéna ?- Oui ?
Dos à la rembarde, la déesse translucide la regardait, ses longs cheveux au vent.
- Je suis prête.
L'humaine se retourna. En face d'elle, Ruijin souriait.
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Kaze

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Nathalie, réincarnation d'Athéna Empty
MessageSujet: Re: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna EmptySam 16 Oct 2010 - 13:51

Athéna !! *s'agenouille *

...

Bienvenu, Nath'!

Je suppose que la suite de l'histoire ce fera en Rp, c'est vraiment bien, je verrai bien Hugo et Cédric devenir chevalier par la suite! lol

Y a un petit coté Shojo qui viens mettre un peu de douceur dans cette univers de combat titanesque et c'est bien écris, moi je valide. Je ne m'attendais pas à voir Ruijin aussi x).

Le seul truc qui me titille c'est le passage de la 3ème à la 1er personne temps en temps, mais c'est pas important (On aurait dit Athéna et Nathalie qui racontait l'histoire en même temps n_n)

Entant que Dieu, tu aura droit à un deuxième compte pour faire un chevalier d'Athéna. Enfin bref.

Je lock dans quelques minutes et je te valide!

P.S : N'oublie pas de penser à un avatar!
P.S : Si tu souhaite changer ton nom en Athéna ou en Nathalie, fait le moi savoir.
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MessageSujet: Re: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna EmptySam 16 Oct 2010 - 14:30

J'avais completement oublié qu'elle m'avait demandé pour que je vienne la chercher xD
J'ai par la suite voulu changer mon histoire mais le topic a été locké x3

Bref... Superbe présentation *0*
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Nathalie, réincarnation d'Athéna Empty
MessageSujet: Re: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna EmptySam 16 Oct 2010 - 15:10

Oui, super presentation, Nath'! cheers

Bienvenue, chère nièce… Twisted Evil
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Nathalie, réincarnation d'Athéna Empty
MessageSujet: Re: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna EmptySam 16 Oct 2010 - 15:49

(Histoire, d'éviter le flood, je vais faire tous les remerciements dans le même poste et j'éditerais ^^')

Merci beaucoup Kaze, tu n'imagines même pas comment cela me fait plaisir =D
En fait, j'ai commencé à rédiger à la 1ère personne, puis j'ai changé à la 3ème, mais apparamment j'ai oublié des passages ^^' Merci de me le signaler !

Ruijin, s'pèce de morue =P
Je te l'avais dit, et à chaque fois que j'écrivais j'me disais que je devais terminer le soir même, car tu voulais le lire... x)

Merci, H1N1, mais tu vas vite déchanter, j'ai bien l'intention de ramener ma petite tête et ma grosse masse volumique dans ta vie... Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna EmptySam 16 Oct 2010 - 16:14

Oh! Un petit electron libre viens de s'echapper du sodium? Shocked
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MessageSujet: Re: Nathalie, réincarnation d'Athéna   Nathalie, réincarnation d'Athéna Empty

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Nathalie, réincarnation d'Athéna
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